En 1992, Camille Saint-Jacques fonde Le Journal des Expositions. Cette entreprise s’arrêtera en 2000 après soixante-quatorze numéros. Parallèlement au Journal des Expositions , il crée L’atelier parisien, une structure d’expositions nomades qui fonctionnera de 1995 à 1999. Quant au Journal des Expositions, il sera suivi par Post – autre mensuel gratuit basé sur le même principe – diffusé de 2000 à 2001. Depuis 2009, il co-dirige avec Éric Suchère une collection de livres sur l’art contemporain intitulée Beautés, aux éditions LIENART. Ses peintures sont présentées par la galerie Bernard Jordan à Paris.
Le Journal des Expositions
Post
La Collection Beautés

L’Imagicien Éric Suchère / Clermont-Ferrand, Frac Auvergne, 2014.
Éric Suchère est critique d’art, commissaire d’expositions, écrivain et traducteur (de poésie et de textes critiques). Il est le directeur artistique de L’art dans les chapelles et enseigne l’histoire et la théorie des arts ainsi que l’écriture à l’École supérieure d’art et design de Saint-Étienne.

Viatique de l’égaré LVI 142, livret d’exposition, 2013. « L’égaré c’est moi. Un égaré dans la peinture, qui depuis quelques temps a l’impression non pas d’y voir plus clair, mais de mieux se perdre qu’autrefois. Laissons de côté ceux qui savent où ils vont ! Occupons nous de l’art de se perdre, d’une politesse de l’errance. »

Breve storia dell’arte contemporanea, 2012.

Les Journées, récit- journal écrit pendant près d’une année et coédité avec Le 19, Centre régional d’art contemporain de Montbéliard / Montreuil-sous-Bois, LIENART 2011.

Le mouvement ouvrier. Une histoire des gestes créateurs des travailleurs / Paris, M. Milo 2008.

Et n’être.

Éloge du maquillage. Du cosmos aux cosmétiques / Paris, M. Milo 2006.

François Bouillon, L’imagination est un pays où il pleut / Droue-sur-Drouette, Éd. La Pionnière 2014.

Camille Saint-Jacques Va-et-Vient / Colombes, 2007.

La maladresse. Une faute heureuse / Paris, collection Mutations Éd. Autrement 2003.

Marc Devade. Écrits théoriques / Paris, Lettres modernes 1991.

Espace d’art contemporain Camille Lambert, livret d’exposition. « Je ne voudrais pas que la peinture consistât en une quelconque accumulation d’images tributaires d’un empilement d’œuvres laissées là dans l’attente d’un regard comme autant de paquets qu’un voyageur étourdi aurait laissé en souffrance sur tous les quais de gares où le périple de sa vie l’aurait conduit. Non, je fais de mon mieux pour être le plus léger possible ; présent mais à peine. Même si souvent je cède aussi à la vanité de paraître, c’est-à-dire de montrer. Tout comme en amour, il me semble qu’au cœur de l’art une intime conviction suffit à rendre la vie plus belle et plus intense et, qu’à trop vouloir l’encombrer de démonstrations on risque de tout perdre, d’éteindre la flamme. À notre époque où l’art n’en finit plus de s’embourgeoiser, de se compter, de s’apprécier de manière sonnante et trébuchante, de faire parler de lui à tout prix, il importe d’être discret. Peu importe que ce soit par choix, par vertu ou par nécessité, s’il faut que l’art gagne à quelque chose, alors que ce soit à être discret. »

Trinité LVIII 228, livret d’exposition l’Art dans les chapelles / La Trinité-Castennec, 2015.

Notre paresse. Vice et vertu / Paris, Éd. Autrement 2005.

Retrouvez le plaisir de créer, l’art vous appartient ! Paris, Ateliers Henry Dougier, 2016. Arts contemporains 1950-2000 co-édité par le Scérén/CNDP, 2002. Artiste et après ? Entretiens avec François Flahault, Nathalie Heinich, François Jullien, Jean-Luc Nancy, Emmanuel Pernoud, Jean-Marie Schaeffer et Tzvetan Todorov / Nîmes J. Chambon, 1998.